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Troisième mémoire soutenu avec succès à l’ORC

Le travail « Les politiques de soutien au livre en Suisse : une comparaison entre les espaces linguistiques alémanique et romand » a été défendu en août 2025.

27.8.2025

Le troisième mémoire de stage réalisé dans le cadre de l’Observatoire romand de la culture a été soutenu avec succès par Alexandra Ceban, étudiante à l’Institut des hautes études en administration publique (IDHEAP). Elle a défendu son travail de Master en politique et management publics (PMP) avec succès en août 2025

Alexandra Ceban a consacré son mémoire aux « Politiques de soutien au livre en Suisse : une comparaison entre les espaces alémanique et romand » sous la direction d’Olivier Glassey, professeur à l’IDHEAP et directeur de l’ORC, et l’expertise de Pirmin Bundi, professeur à l’IDHEAP.

Toute équipe de l’ORC lui adresse ses chaleureuses félicitations!

Introduction

Cette recherche met en lumière les politiques de soutien au livre en vigueur dans les deux principales régions linguistiques du pays. Des entretiens qualitatifs avec des acteurs·ices clés du secteur (institutions publiques, maisons d’édition, associations avec intérêt) ont été réalisés, afin de mettre en évidence les dynamiques, les disparités et les enjeux contemporains du soutien à la littérature en Suisse.

Comprendre ces différences implique un examen du cadre institutionnel dans lequel ces variations s’inscrivent, en particulier le système fédéral qui structure les compétences culturelles. Chaque canton dispose d’un pouvoir important en matière de décisions et de choix liés au soutien aux domaines culturels, la culture relevant de leur compétence (art. 69 de la Constitution).

Cela entraîne une fragmentation des politiques culturelles, qui varient selon les cantons. Cette étude cherche à examiner si cette fragmentation s’observe également selon les régions linguistiques. C’est dans cette perspective qu’est posée la question principale: Quelles différences les espaces linguistiques Suisse alémaniques et romand présentent-ils dans leurs politiques de soutien au livre, et quelles pistes d’amélioration peuvent être dégagées ?