Visuel Etude ORC

Notre étude sur les activités culturelles et de loisirs des Suisses romand·es

Cette enquête explore une diversité de questions liées aux habitudes, aux usages numériques, à la mobilité culturelle et à l’accessibilité de l’offre.

06.11.2025

Les pratiques culturelles, les formes de participation et les attentes du public évoluent. L’offre se diversifie, les comportements se modifient et les publics se déplacent de façon différente. Pour mieux appréhender ces dynamiques en Suisse romande, l’Observatoire romand de la culture (ORC) a mené une étude sur les activités culturelles et de loisirs.

Cette enquête conçoit la participation culturelle au-delà de la fréquentation des institutions dites légitimes ou de la consommation de contenus artistiques, en y incluant un ensemble plus large d’usages du temps libre, d’activités récréatives et de formes d’engagement personnel et symbolique. En mobilisant conjointement les registres du culturel, du loisir et du semi-loisir (jardinage, bricolage, etc.), l’étude met en évidence la porosité entre ces domaines et la manière dont ils s’articulent. Ce choix méthodologique éclaire également les pratiques de publics peu ou pas présents dans les lieux culturels, non pas sous l’angle de l’inactivité, mais en rendant visibles d’autres formes d’engagement, qu’elles soient expressives, relationnelles ou personnelles.

Lecture renouvelée

Les résultats de l’étude confirment que les activités numériques constituent désormais la norme, en particulier chez les 15–24 ans, tandis que la lecture demeure plus marquée chez les générations âgées. Par ailleurs, les pratiques s’inscrivent majoritairement dans un cadre individuel et domestique, même si la musique, les podcasts et les réseaux sociaux accompagnent fréquemment les déplacements.

Parmi les activités abordées, le sport et le bien-être représentent la pratique la plus régulière (80%). Plus de 90% déclarent effectuer au moins une activité culturelle, mais pas forcément de manière régulière.

L’approche proposée par l’ORC offre ainsi une lecture renouvelée des pratiques culturelles et de loisirs en Suisse romande, en mettant en évidence la diversité des usages, les inégalités d’accès et l’émergence de nouvelles manières de participer à la vie culturelle, plus hybrides (entre activités numériques et sorties), plus ancrées localement et dans la vie quotidienne.